Depuis plusieurs années déjà, les fosses septiques sont interdites en France : (Eau fosses la ville). Elles ne peuvent plus être exploitées. Cet article vous explique en détail les raisons de l’interdiction d’exploitation et les exceptions à cette interdiction. Vous apprendrez également ce à quoi vous devez faire attention lors d’une transformation.

Anciennes méthodes d’évacuation des eaux usées

Les fosses septiques sont la forme la plus ancienne et la plus simple de traitement des eaux usées en termes de construction. Eaux usées fosses septiques. Elles fonctionnent selon le principe de la sédimentation.

Les éléments étrangers à l’eau, qui sont plus lourds, descendent dans l’eau stagnante sous l’effet de leur propre poids et se déposent sous forme de boues. Cette boue dite primaire se forme encore aujourd’hui dans les bassins de sédimentation qui servent de décanteur primaire pour de nombreux systèmes modernes de stations d’épuration. La sédimentation permet de filtrer les éléments grossiers des eaux usées.

Efficacité de l’épuration des eaux

L’eau est certes clarifiée par sédimentation, mais de nombreuses substances nocives restent dans l’eau. L’azote dissous dans l’eau et résultant des processus de putréfaction est particulièrement problématique. Les bactéries, qui connaissent une forte prolifération du fait des processus de décomposition de la matière organique, ne sont pas non plus filtrées par la sédimentation.

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Or, ce sont justement les bactéries et l’azote qui représentent une forte pollution pour les eaux et le sol lorsqu’ils sont rejetés en grande quantité. Le cours d’eau servant de milieu récepteur ou le sol destiné à l’infiltration sont ainsi fortement pollués.

Des méthodes de construction plus modernes

Les fosses septiques modernes sont conçues comme des fosses septiques dites à trois chambres, avec trois chambres différentes, séparées structurellement les unes des autres. Elles sont un peu plus efficaces que les anciennes fosses à un seul compartiment, qui ne disposent généralement que d’un seul déversoir. Cependant, même ces fosses septiques ne permettent pas d’obtenir un nettoyage approfondi et suffisant du point de vue environnemental.

Justification de l’interdiction

Depuis 2001, en raison de l’état catastrophique de nombreux cours d’eau et lacs européens, la protection de l’eau est renforcée dans l’UE. Il s’agit – entre autres mesures – de ne pas déverser dans les rivières et les lacs des eaux usées qui entraînent des modifications importantes de l’équilibre de l’eau.

De telles modifications entraînent une menace massive pour la flore et la faune naturelles du cours d’eau et peuvent même conduire à un « basculement » du cours d’eau.

L’infiltration dans le sol d’eaux usées mal épurées est également problématique, car les polluants peuvent s’accumuler dans le sol et ainsi atteindre les eaux souterraines.

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En ce qui concerne la qualité de l’eau potable, il s’agit également d’une mesure de protection importante. en France, l’eau potable est produite à partir de ces sources :

  • Eaux souterraines (production principale d’eau potable)
  • puits proches de la rivière (puits riverains)
  • à un faible pourcentage, également à partir d’eaux courantes ou stagnantes
  • Une protection insuffisante des eaux menace donc également la qualité de l’eau potable.

    Exceptions à l’interdiction

    en France, les fosses septiques sans écoulement sont toujours autorisées. Si une fosse septique ne dispose pas d’un écoulement et qu’une entreprise d’élimination des déchets pompe les eaux usées collectées à intervalles réguliers et les transporte vers la station d’épuration, de telles fosses collectrices sont autorisées.

    Compte tenu du coût de l’élimination – elle ne peut être effectuée que par des entreprises spéciales disposant d’une autorisation correspondante -, il est en tout cas conseillé de s’équiper d’une petite station d’épuration moderne.

    Une station d’épuration végétale peut être une alternative intéressante et peu coûteuse, mais depuis 2015, toutes les autres stations d’épuration doivent disposer au moins d’une unité de traitement biologique. La qualité de l’effluent obtenue doit répondre aux exigences des autorités sur le site concerné.

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