Sommaire de l'article
- Essences de bois résistantes aux intempéries et leurs propriétés
- II Sources et prix
- III Panneaux et autres « produits finis » en bois résistant aux intempéries
- Traiter le bois pour l’extérieur et le rendre durable
- V Conseils d’entretien pour le bois traité et le bois résistant aux intempéries
- Questions fréquentes
Le bois est l’un des plus anciens matériaux de construction – et un grand classique. Non seulement pour l’intérieur, mais aussi pour l’extérieur : (Intemperies bois guillaume). Pour cela, il faut bien sûr utiliser un bois approprié pour les meubles de jardin, les pavés de terrasse ou les revêtements de maison. Selon l’essence, le bois a des duretés et des propriétés très différentes – et certains bois sont même naturellement résistants aux intempéries.
Essences de bois résistantes aux intempéries et leurs propriétés
Les différentes essences de bois présentent un degré variable de résistance aux intempéries, la dureté jouant également un certain rôle en fonction de l’utilisation. Le robinier, le douglas et le mélèze sont les essences locales les plus utilisées à l’extérieur, notamment pour la construction de terrasses ou de meubles de jardin. Ils résistent relativement bien aux intempéries et sont également relativement durs et stables.
Le robinier – Robinia pseudoacacia en latin et abrégé en ROPS dans la norme NF – est également connu dans notre pays sous le nom de faux acacia. C’est l’une des essences de bois locales les plus durables, elle ne nécessite aucune imprégnation et présente naturellement une coloration jaune clair à légèrement verdâtre. Le bois de robinier est également souvent utilisé pour les pavages en bois et, en raison de sa dureté, par exemple pour la construction d’équipements de jeux (Bois resistant intemperies). Le bois d’acacia et les bois apparentés sont généralement des bois très durs, mais donc souvent difficiles à travailler.
Le sapin de Douglas – en latin Pseudotusga menziesii, dans la norme NF PSMN, est, contrairement au robinier, un bois relativement tendre. Il est souvent utilisé comme bois de construction, mais aussi pour les traverses de chemin de fer et comme bois de mobilier de jardin. Le bois de douglas est certes résistant aux intempéries, mais il n’est généralement pas aussi durable que les autres essences.
Le bois de mélèze – en latin Latrix decidua, donc LADC dans la norme NF – est un classique pour les meubles rustiques, au cas par cas également pour l’extérieur. Comme pour de nombreuses essences de conifères, sa teneur en résine parfois élevée le rend relativement résistant aux intempéries, mais le prix du mélèze est également très élevé et tous les bois ne conviennent pas de la même manière.
Outre les bois indigènes, les bois exotiques jouent également un rôle en tant que bois résistant aux intempéries, principalement le teck, mais aussi l’azobé ou le balau, moins connus.
Le teck, du latin Tectona grandis dans la norme NF TEGR, a une teinte brun rougeâtre et est traditionnellement utilisé, outre pour les meubles d’extérieur, dans la construction navale. Il est considéré comme très précieux et extrêmement durable, et résiste en général assez longtemps aux intempéries, tout en étant particulièrement résistant au gel.
L’Azobé, en latin Lophira alata, dans la norme NF LOAL, est également connu sous le nom de Bongossi – il est considéré comme un bois bon marché, extrêmement dur et d’aspect très noble, disponible dans une large gamme. Sa dureté peut toutefois le rendre plus difficile à travailler.
Le balau, en latin Shorea laevis, dans la norme NF SBHL, a une teinte jaune-rougeâtre et est souvent commercialisé dans notre pays sous le nom de bankirai. Sa dureté n’est pas aussi prononcée que celle de l’Azobé, mais sa résistance aux intempéries est à peu près aussi bonne, y compris sa résistance au gel.
Bien sûr, pour être complet, il faut aussi mentionner ici le bambou comme matériau résistant aux intempéries, bien qu’il n’ait pratiquement aucune importance comme matériau de construction sous nos latitudes.
Pour les travaux de construction en extérieur, comme le pavage de terrasses en bois ou les meubles de jardin, ces essences conviennent particulièrement bien, mais la disponibilité et les prix varient ici.
II Sources et prix
En principe, toutes les essences de bois résistantes aux intempéries peuvent être achetées dans les magasins de bois classiques, mais les bois locaux sont en général beaucoup plus faciles à trouver. Les essences rares, comme l’azobé originaire de Côte d’Ivoire, peuvent toutefois poser des problèmes d’approvisionnement. Bois résistant intempéries. En ce qui concerne les bois tropicaux, il est généralement plus difficile de se procurer du bois de construction, mais il est souvent plus facile d’obtenir des produits finis en France à partir de ces essences résistantes aux intempéries. Les prix sont très variables – le teck est considéré comme particulièrement cher, mais les écarts de prix sont énormes compte tenu de la qualité très variable disponible dans le commerce, l’âge et le diamètre du tronc jouant également un rôle. Le prix du teck dans le commerce international varie d’environ 100 USD le mètre cube à environ dix fois plus, voire plus. Dans une moindre mesure, cela vaut également pour tous les autres bois, mais un peu moins pour les bois indigènes. Le sapin de Douglas est généralement le moins cher, qu’il soit transformé ou scié, en tant que poutre de 9×9 centimètres.
III Panneaux et autres « produits finis » en bois résistant aux intempéries
Les dalles de terrasse, les ossatures et les lames de terrasse en bois sont aujourd’hui presque essentiellement en douglas, en raison de leur prix avantageux. On trouve aussi souvent des meubles de jardin en teck, mais leur prix est alors généralement relativement élevé. En revanche, ils sont si durables qu’ils peuvent être utilisés pendant plusieurs générations. Même après quarante à cinquante ans, les meubles en teck ne montrent souvent aucun signe d’usure grâce à leur bois résistant aux intempéries. Le mélèze, le robinier et le bangkirai sont en revanche beaucoup plus rares, le robinier étant parfois encore utilisé pour les clôtures et les poteaux de clôture.
Traiter le bois pour l’extérieur et le rendre durable
Outre la possibilité de prétraiter le bois de manière industrielle pour qu’il puisse être utilisé à l’extérieur, par exemple par impression à chaud, ce sont surtout les couches de vernis et d’huile qui jouent le rôle le plus important pour rendre le bois résistant aux intempéries : Panneau bois resistant aux intemperies. La meilleure solution est toujours le vernis pour bateaux, qui est certes cher, mais qui offre une bonne protection au bois. Dans le commerce spécialisé, on trouve cependant une multitude de peintures qui, après une ou deux applications, doivent rendre le bois résistant aux intempéries. Traitement bois intemperies. La protection contre le bleuissement joue également un rôle important dans ces produits industriels – le bleuissement est généralement le plus grand ennemi du bois utilisé à l’extérieur. Ces peintures prêtes à l’emploi sont généralement les plus faciles à appliquer, tandis que les huiles, telles que les mélanges d’huile de lin, demandent un peu plus de savoir-faire.
V Conseils d’entretien pour le bois traité et le bois résistant aux intempéries
Le bois traité doit être repeint de temps en temps afin de le protéger des intempéries et de le rendre résistant aux intempéries. Pour les bois naturellement résistants aux intempéries, un traitement n’est en principe pas nécessaire, mais une couche de protection avec des matériaux adaptés au bois est tout de même recommandée. En règle générale, il n’est toutefois que très rarement, voire pas du tout, nécessaire de renouveler cette protection.
Le bois – en particulier le bois local – est un matériau de construction de qualité, très proche de la nature, qui est donc dans tous les cas préférable aux matières plastiques. Comme il s’agit également d’une matière première renouvelable, le bois est de plus en plus utilisé à l’extérieur.
Ecologiquement compatible grâce aux certificats
Les coupes illégales et les méthodes de culture problématiques sont un très gros problème, surtout pour les bois tropicaux – de grandes destructions de la forêt tropicale, indispensable au climat mondial, sont ainsi causées par pure recherche de profit. Pour éviter cela, de plus en plus de certificats sont en circulation, qui permettent de vérifier que le bois en question a été planté et « récolté » dans le respect de l’environnement et que l’exploitation est réellement durable. Il faut en tout cas rechercher un tel certificat pour le bois tropical.
Questions fréquentes
Quelle est la durée de vie du bois résistant aux intempéries ?
Les essences de bois très durables comme le teck ont une durée de vie de 40 à 50 ans, et de nombreuses essences locales comme le mélèze ont une durée de vie allant jusqu’à 25 ans sans protection supplémentaire. Des mesures de protection et d’entretien peuvent également prolonger considérablement la durée de vie initiale de nombreuses autres essences de bois.
Que signifie « protection constructive du bois » ?
Par protection constructive du bois, on entend toutes les mesures qui servent à protéger le plus efficacement possible les éléments de construction en bois à l’extérieur contre les attaques fongiques. On y parvient en empêchant largement l’humidification du bois et en évacuant le plus rapidement possible l’eau qui s’y infiltre. La norme NF 68800 donne en outre des indications plus détaillées sur la manière dont la protection constructive du bois doit se présenter.
Que sont les classes de résistance ?
La norme NF classe les catégories de bois en 5 classes de résistance (classes de durabilité) en fonction de leur durée de vie dans les essais en plein air. Dans la classe 1 (durée de vie de plus de 13 ans), on trouve surtout des bois tropicaux, mais aussi le robinier (classe 1 – 2), qui est le meilleur bois indigène. Le chêne et le châtaignier atteignent également la classe 2 (8 – 13 ans de durabilité), le pin, le mélèze et le pin se situent à environ 5 ans de durabilité, tandis que le bouleau, le peuplier, l’aulne, le frêne et le châtaignier se situent en dessous de 3 ans et donc dans la classe la plus basse. Les classes de durabilité ne doivent toutefois être considérées que comme des valeurs de classification technique.