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En particulier sur les meubles, les anciens vernis s’enlèvent bien avec un pistolet thermique sans tache chimique agressive. Cependant, il n’est pas toujours complètement éliminé, car le vernis qui s’est infiltré dans les pores du bois n’est pas complètement atteint lorsqu’on le gratte. Si le vernis doit être complètement retiré pour exposer la texture pure du bois, le chauffage peut ne pas être suffisant.
Aligner la température sur le substrat
La vieille peinture peut être enlevée du bois et du métal par une combinaison de méthodes thermiques et mécaniques. La nature du support détermine la température maximale que le pistolet thermique peut produire.
Dans la plupart des cas, une température d’environ 300 degrés Celsius (°C) est suffisante pour décaper la peinture à l’air chaud. Cette valeur est inférieure à la température d’inflammation de la plupart des bois, ce qui réduit également le risque de brûlure des surfaces si l’on manipule le produit avec précaution. Certaines laques acryliques, cependant, résistent à cette température.
Sur le métal peint, la peinture peut être brûlée, avec des températures de plus de 650 °C possibles. Sur les surfaces lisses sans pores, l’élimination sans résidu est possible. Sur le bois et les autres surfaces poreuses comme le béton et la pierre naturelle, le succès dépend de la profondeur de pénétration de l’ancienne peinture.
Conseils pratiques
Les pratiques professionnelles suivantes protègent l’artiste, le support et améliorent le résultat :
Si la température n’est pas suffisante pour rendre la peinture souple et grattable, mais qu’en l’augmentant, on dépasse la température d’inflammation du support, une petite astuce peut aider. Marquez l’ancienne peinture en forme de grille avec un cutter ou un couteau à papier peint avant de la chauffer. Cela permet à l’air chaud de pénétrer sous la couche de peinture et de former un « coussin de chaleur ». Souvent, 300 °C suffisent pour décoller la peinture.